Comment
les start-up israéliennes peuvent-elles contribuer au développement et à
l’émergence d’économies comme celles d’Afrique, d’Asie et d’Amérique
latine ? Le Pear Challenge tente d’apporter une réponse à cette
question.
Le Pears Challenge est une compétition annuelle ayant pour
but de favoriser l’apport de nouvelles technologies aux pays en voie de
développement dans les domaines de la santé, des énergies alternatives,
de l’agriculture, de l’eau, de l’éducation et des technologies de
l’information et de la communication ; il a été lancé dans le cadre du
Programme Pears pour l’Innovation et le Développement international de
l’École d’administration et de politique publique de l’Université de
Tel-Aviv.
Les dix équipes candidates recevront une formation et un
support d’une période de trois mois en incubateur pour développer leurs
idées et se mettre en contact avec les modèles économiques de ces pays.
L’équipe gagnante aura l’opportunité de tester son produit dans un pays
en voie de développement. Selon le Dr Aliza Belman Inbal, directrice du
programme, "la demande pour les nouvelles technologies est en
croissance rapide dans les pays en développement, et présente des
opportunités grandissantes pour les entrepreneurs israéliens. Le
programme leur offre de plus la possibilité d’œuvrer véritablement au
développement international et au bien des habitants de ces pays dans le
besoin." Elle espère que la compétition incitera les jeunes
entrepreneurs israéliens à se tourner vers les marchés de pays en voie
de développement, plutôt que de chercher à conquérir systématiquement
les marchés américains et occidentaux. "L’Afrique, l’Asie et
l’Amérique latine présentent un potentiel énorme dont les entrepreneurs
israéliens ne sont pas forcément conscients" explique-t-elle, "C’est
pourquoi nous souhaitons leur présenter l’éventail des possibilités
qu’ils offrent. Notre but est de faire d’Israël un réservoir de
technologies innovantes pour résoudre les défis auxquels doivent faire
face ces pays."
La compétition annuelle, ouverte aux chercheurs,
entrepreneurs, ONG et entreprises israéliennes jusqu’à 100 employés, a
été lancée sur le Google Campus de l’Université, en présence d’experts
qui ont débattu des besoins des pays en développement et des défis
auxquels ils doivent faire face, devant un public de candidats
potentiels.
Tel Aviv University – Israel Valley